Salut Lordval,
"Quand je parle de vécu, d'expérience, je ne suis pas rentré dans le détail, mais quelle est ton expérience professionnelle ?
As-tu eu des enfants ?
As-tu fait ton service militaire ?
Si je te parle des téléphones S63 à cadran ?
Tout un référentiel que tu ne possèdes pas...."
Donc pour vous, il suffit d'avoir une culture similaire à ce que vous citez pour faire partie d'un clan de jeu-vidéo ?
Je suis désolé, mais pour moi j'ai l'impression que c'est un "racisme anti-jeune". J'ai 19 ans, mais j'admet que les temps changent, les époques, les modes etc évoluent tous les jours alors, il faut avoir vécu durant la même période que vous pour intégrer plus facilement le clan, je conçois, mais pour faire PARTIE du clan, j'ai du mal à concevoir... Hier on s'informait grâce aux journaux, aujourd'hui grâce à la TV, demain grâce aux téléphones portables, donc au final, est t-on moins informé selon le type de support ? non l'information reste la même. C'est pareil pour la maturité, la culture, elle reste la même, mais étant donné que les temps changent, avoir de la culture concernant le mode de vie des années 80 par exemple, et avoir la culture concernant le mode de vie des années 2000, ce n'est pas plus négatif, puisqu'on ne choisit pas quand on vient au monde donc on s'adapte selon ce qu'on nous donne. Certains s'adapteront, d'autres non et ça marchera toujours dans ce sens !
ma vision
aston c'est que les clans de "papas", "vieux", "anciens", "old school" comme le mien sont, a haut niveau, tres casaniers on aime pas être dérangés et on adore critiquer, chercher la petite bête bref tester les nerfs des nouveaux!
du coup je comprends que ce soit vexant voir rageant de ne pas réussir a s intégrer a un gros clan de papas mais on pas des faciles on est des vieux empetres dans notre clan ou on joue tous ensemble depuis plus d un an souvent (1 an et demie dans le mien) et on est infoutus d évoluer
si tu ajoutes le fait que le chat est pas très prolifique ça peut en rebutter plus d un.
si j ai pu t aider a mieux nous comprendre nous les fossiles ^^
Vous deux, ainsi qu'une expérience récente, m'avez ouvert les yeux.
En fait, le problème, ce n'est pas la différence d'age en elle même. C'est la fermeture des gens. Je m'explique :
- L'age, pas tant LE problème :
L'age est souvent critiquer. C'est sur que deux personnes avec 20 ans d'écart sont totalement différentes. Elles ne vont pas forcément avoir le même état d'esprit, la même manière de penser, etc... mais elles peuvent aussi être très proche, et, dans bien des cas, plus proches que des gens du même age. En effet, vous, enfants, ou vous, parents, vous n'avez pas de liens avec vos parents/enfants ? Si. C'est l’incompréhension constante ? Non. Vous ne pouvez pas les supportez ? Non. Pourtant vous avez probablement au moins 20 ans d'écarts. Et vous vivez bien ensemble. Il y a des hauts et des bas, mais comme dans toute relations. Et, quelque soit les différents que vous pouvez avoir, vous êtes proches.
Vous allez me dire "oui, mais la famille, c'est différents, on est plus proches...". Oui. Mais non. La famille c'est ce qui unis les gens de la manière la plus nul possible. Je dis ça et pourtant j'ai une famille (proche, mais aussi éloigné) extrêmement unis. Pourquoi je dis que c'est nul ? Parce qu'elle force des gens différents à vivre ensemble. Et ils ont de multiples différence, la première à être intéressante ici est l'age. Il n'est pas facile de quitter la famille, et surtout on ne la choisis pas. Contrairement à ses amis, qu'on choisis, qui sont proches de nous dans la manière d'être...
Donc je dis que l'age n'est pas un facteur si important de différence. Donc qu'est-ce qui change entre les gens ? Et bien... Tout. Je vais prendre un exemple, il est assez caricaturale, mais je le connais assez pour en parler, et vous devriez le comprendre.
Imaginez un clan d'aristocrates avec un ouvrier qui y arrive (ou l'inverse). La vous avez de la différence. Et je ne parle pas que de la richesse, et ce que ça implique, mais de toute la culture, la personnalité qui va avec. Déjà, l'ouvrier ne comprendra pas ce qui ce dit. Bah oui, ce sont des aristocrates. Ils parlent leurs langues. J'ai été facétieux, j'ai mis un "s" à leur, alors qu'ils ont pourtant leur langue. Mais en dehors de leur vocabulaire très particulier (tout comme va l'être le vocabulaire de l'ouvrier), ils ont d'autres particularité, par exemple, ils utilisent plusieurs langues dans leur phrases, dans les salons. Ils vont faire des référence particulières, ils sont très "cultivé" (je n'aime pas dire ça, car ça sous entendrais que les autres n'ont pas de culture. Ils en ont juste une différente). L'ouvrier n'y comprendra absolument rien. Hors, avec des efforts, un adulte comprend le jeune au langage le plus familier. D'autant plus, que la culture du jeune, même si il ne la connais pas bien aujourd'hui, il l'a connu dans sa jeunesse, donc il peux la comprendre.
Mais au delà de la barrière de la langue, il y a celle de la manière de penser. Et la je vais vous raconter une expérience réel, qui m'est arrivé :
J'aime beaucoup faire du stop, on fait parfois de belles rencontre, et quand on a 3h de trajet par jour, si on peux gagner 30h, dans un voyage plus cool que seul dans le bus, on saute sur l'occasion. Donc le stop, je le fais pas mal. Et je l'ai fait un jour précis, celui de mon épreuve de bac de philo. Évidement, on en parle. J'avais en tête ce que j'avais mis, les raisonnements, ce que j'en avais dis avec ms amis... Le texte parlais des rapports en l'homme et la machine (d'un point de vue évidement philosophique). Et en parlant avec mon conducteur, un ouvrier, j'ai très vite compris à quel point j'était loin de lui. Je n'aurais pourtant pas cru autant. Dans ma tête, je voyais ça comme la relation de l'homme à sa machine, grace au texte je comparais avec le rapport à l'outil.... Et ce qu'il m'a dit m'a surpris. C'est tout bête, mais lui a tout de suite penser au rapport physique entre homme et machine. Parler avec lui était très intéressant, car il n'avais pas imaginer une seconde ce que j'avais en tête. J'y ai par exemple appris qu'une pelleteuse remplaçais le travail de 500 hommes.
Maintenant je compare mon expérience avec cet homme et ce que j'ai pu voir des aristocrates dans un documentaire très intéressant faire par deux sociologues spécialisés sur le sujet. Mais c'est inimaginable une conversation entre les deux. Je ne sais pas si vous c'est possible de comprendre sans avoir eu ces deux expériences, mais je n'arrive vraiment pas arriver à imaginer une conversation entre les deux.
Mais maintenant, sans pousser dans les extrêmes, même entre cette ouvrier et moi, sur le long terme, je ne sais pas comment ça ce serais passer. Je pense bien, car j'avais envie de lui parler. Mais si par exemple je vivais en face d'un quartier d'ouvriers, que je les côtoyais relativement peu, juste assez pour vite fait les connaitre, comment ça ce serais passer ? J'aurais penser les connaitre, et j'aurais pas eu envie de lui parler, la conversation ce serais vite terminer, car je n'aurais pas fait d'effort pour le comprendre (attention, en écrivant ça, je ne sous entend en aucun cas que je suis supérieur à lui et que c'est à moi de me rabaissé à son niveau pour le comprendre, c'est uniquement que comment nous avons un mode de pensé différents, j'ai eu un relatif effort à faire pour le comprendre, etje dis "je" car je ne sais pas pour lui, donc je ne peux pas parler à sa place). Et c'est ce que j'ai l'impression qu'il ce passe entre adultes en enfants dans les clans, mais aussi entre les générations de manière plus générale.
- Mon expérience récente : l'effort de compréhension :
Mon expérience est plutôt simple : j'ai aidé à la distribution des colis de noël pour les anciens de mon village. J'en ai donc côtoyer un certain nombre, j'ai discuter avec eux... (on en profitait pour aussi voir si ils avaient besoins d'aide, si ils étaient isolés... Des choses pour lesquels certains n'osent pas demander de l'aide). Et, chez certains, j'ai vraiment senti la profonde distance avec les jeunes. En particulier chez une femme. Je vais pas autant détaillé car c'était plus long, mais dès le début, j'ai senti une certaine distance prise avec moi, mais moins avec mon accompagnateur. Ce qui est surprenant ? Je suis extrêmement souriant (d'où mes smiley à chaque fin de phrase quand je discute), et mon camarade pas vraiment, il ne parlais pas beaucoup, marmonnais dans sa barbe... Une différence différence entre nous ? Il a 30-40 ans de plus que moi. Je prend le cas de cette dame en particulier, car à son discours, il était clair qu'elle avais une retenue avec les jeunes. C'était pas la seul, mais la différence, c'est que nous deux, on a pas mal discuter. Pourquoi ? Elle n'avais pourtant pas vraiment envie au début. Et bien, au fil de la discutions avec mon accompagnateur, on apprend qu'elle travaillais dans la géographie, plus particulièrement dans le domaine de l'eau. Hors, mon camarade fait remarquer que si lui il ne comprend pas grand chose aux termes techniques, le p'tit jeune a coté est lui (entre autre) en étude de géographie, et qu'il a fait ce trimestre particulièrement... de l'hydrologie. Bien que pas très ouverte au début, elle a quand même discuter avec moi, car je la comprenais. Petit à petit, elle c'est ouverte, même quand on a parle d'autre chose. Et puis, elle l'a plus ou moins ouvertement fait comprendre au moment où nous partions, que pour un jeune, j'était pas mauvais, qu'on pouvais discuter "normalement".
Ce que j'en ai tirer comme conclusion, ce n'est pas tant que le soucis était la difficulté de compréhension. Il est évident qu'on ne comprenais pas parfaitement l'autre tout le temps, mais est-ce que ça arrive à des gens ça ? J'y ai réfléchis, et je ne vois personne, même parmi mes proches les plus proches, a qui je n'ai jamais besoins d'expliquer, avec qui je n'ai jamais besoins de réfléchir un temps soit peu pour le comprendre. La différence, c'est qu'avec mes proches, chacun fait l'effort de s'adapter à l'autre. Hors, la dame que j'ai rencontrer ne faisait pas cette effort au début. Donc elle ne me parlais pas, mais aussi, si elle ne faisait cette effort avec aucun jeune, c'est normal qu'elle n'arrive a communiquer avec aucun jeunes. Mais une fois qu'elle s'est retrouver plus ou moins forcé de faire cette effort, nous avons pu communiquer.
Pour conclure, j'ai l'impression que la différence d'age n'est pas un facteur de problème dans un clan si important (même si l'éliminer contribue à une proximisation des membres, car il y a bien d'autres facteurs, qui parfois empirent ce premier différentiel (l'age), mais qui parfois n'ont aucun lien avec. Le problème, c'est l'effort de compréhension. Si certains sont prêt à le faire, d'autres pas du tout. Comme le dit
Farfad44 , c'est l'esprit trop casanier de certain, et de certains clans qui les font refusé les jeunes.
Mais attention, ce n'est ni une critique, ni une vérité. Ce n'est qu'un point de vue après une réflexion (une heure et demi d'écriture ^^), c'est à vous de me dire ce que vous en pensez