Qui sont-ce ?
Où vivent-ils ?
Vous voulez le savoir ? Ok, alors laissez-moi vous conter leur histoire…
Il y a fort longtemps, à une époque assez proche des origines des clasheries clanesques, le calme et la quiétude d’une verte contrée furent perturbés par d’inhabituels bruits… Masses, scies, pelles et autres haches vinrent rompre l’habituel silence ou les pioupiouteries des zoziaux.
Des cabanes se construisaient…
Quelques barbares aux dents longues, si longues qu’ils passaient pour des canidés, avaient décidé de poser cabas, femmes, enfants, armes et crasse sur cette petite colline.
Le village prit forme, et le temps des travaux s’acheva.
Au centre, la maison de Manu Cure, le chef de meute (vous voyez ici le plan originel, sans les aménagements visibles à l’heure à laquelle j’écris). La plus luxueuse niche du village. Oui, une « niche », c’est le nom que donnent les habitants dudit village à leurs modestes logis. La maison du chef de meute surplombe la vallée et offre une vue d’ensembles des divers clans composant la meute. Manu Cure y a fait ajouter un bassin dans lequel il passe ses journées à essayer d’apprendre aux jeunes canidés du clan à bouger les bras pour ne pas se noyer. Ca marche très bien, puisque presque 1 enfant sur 9 survit.
Au sud-ouest, le camp des
"Chiens des Quais". Ils sont une petite cinquantaine. Laids et incuriques, et accessoirement plutôt décérébrés. Quand ils ne courent pas après les trophées qu’ils volent honteusement aux village alentour, ils ne font rien d’autre que guerroyer. Voler et se battre. Le loisir des simples d’esprit, direz-vous.
Leur village est organisé autour d’un bâtiment principal surmonté de deux tours à cloches, dont ils ignorent la fonction première. Ils s’en servent pour faire du bruit chaque fois qu’il faut se battre, manger, boire ou copuler. En résumé, les cloches sonnent en permanence, donc…
A l’Est de leur camp, vous pouvez admirer la niche améliorer de leur chef actuel, Cahesse. Niche comportant un petit jardin d’agrément et une caninière, construite sur demande expresse de Cahesse quand il fut nommé chef des Chiens. Nul ne sait ce qu’il s’y passe, mais de temps à autre, on y entend des cris. Et pas des cris de douleur, non non…
En remontant vers le Nord, donc vers le flanc Est de la colline (si si, mon explication est limpide !), on emprunte l’allée dédiée aux anciens chefs de la Meute (Mistoofly, Ptidoux, Ay, Kundan..) qui ont tous leur statue en granit massif. La statue la plus contemplée est sans aucun doute celle d’Ay, principalement parce que c’est la seule statue à qui on peut tripoter les miches.
A gauche de ce chemin, on voit la maison de Mr R, le gourou des quais. Sa niche est construite en carré, parce que ses habitudes de vie nécessitent une installation sanitaire spécifiquement adaptée à ses rituels. Mr R passe 9 heures par jour aux toilettes, et il en faut donc 1 à chaque angle de la maison.
On arrive ensuite sur un petit îlot, siège du camp des
"Chiots des Quais", jouxté par une tour qui héberge Dom, le chef des chiots. Vous noterez que leur campement est fortifié, ce qui s’explique tout simplement par le fait que les chiots sont de très valeureux combattants. De ce fait, ils ont adapté leur camp de base à leurs habitudes guerrières. Ils sont eux aussi une cinquantaine, avec des crocs acérés qui rayeraient le parquet si le parquet avait été inventé. C'est dire!
En quittant cet ilot, et en remontant vers le Nord, on rejoint le dernier campement installé, celui des
«Lices des Quais ». On y distingue sur sa partie Ouest la demeure de Pat, leur chef. Les Lices sont l’avenir des Chiots, et par conséquent celui des Chiens. Il s’agit là aussi d’un clan de combattants, formés aux arts de la guerre dès leur plus jeune âge.
Sur cette colline, ne vient pas s’installer qui veut. La meute des Quais est plutôt regardante et choisit avec une certaine minutie celles et ceux qu’elle autorise à s’installer. Chaque
candidature est étudiée sur le Forum, par les conseils de chaque clan. Ce forum se situe à l’Ouest de la colline, juste à côté du ruisseau et du jardin d’agrément. Ben oui, et alors ? Quitte à débattre, autant le faire dans un endroit qui a de la gueule, non ?
Voilà pour ce qui est de la présentation du camp de la meute. Mais je devine d’ores et déjà que vous voulez en savoir plus sur la vie de tous les jours, bande de petits fripons coquinous ! Alors prenez patience, d’autres épisodes suivront…
Vous aurez l’occasion de visiter le village comme si vous y étiez. Un guide vous accompagnera. Vu que toute visite entraîne une récompense salariale, je m’auto-désigne pour vous accompagner. Hors de question que je vous laisse filer des royalties aux autres, j’étais le premier sur le coup.
Non mais ho !
Il était une fois les Quais…
Episode 2: le chef de Meute, Manu Cure
Maintenant qu’on a fait le tour du village où la meute des Quais s’est installée, je vous propose de faire connaissance avec certains de ses habitants.
Vous voulez rencontrer le chef ? D’accord. A tout Seigneur tout honneur, dit-on.
Suivez-moi jusqu’à sa niche alors (cf. plan)
…
…
…
… la vache, ça monte …
…
Là, on passe juste à côté de la Lice sur laquelle les membres de la meute se font les crocs. On doit d’ailleurs, en grattant un peu le sol, trouver 2 ou 3 des miens mélangés à la poussière.
On passe le petit ponton qui enjambe le bassin que Manu Cure s’est fait construire (souvenez-vous, je vous en avais parlé quand je vous ai fait visiter le village). Voilà, on entre dans le château qui, je vous l‘accorde, n’a plus grand-chose à voir avec al petite niche qu’il était au départ. Les chefs successifs se sont toutes et tous chargé de faire de menus ajouts, ce qui lui donne son cachet aujourd’hui.
Installons-nous dans la cour basse, que je vous parle de Manu Cure… Il a fait installer de magnifiques poufs en peau de ballons adverses, régulièrement mis à terre par les défenses de son village. Une fois rembourrés avec les tripes tièdes des adversaires vaincus, cela procure une assise très confortable.
Manu Cure, donc, est le chef actuel de la meute. Venu de la côte il y a environ 3 ans (oui, c’est un homme d’eau, nous en avons déjà parlé), il a posé armes et bagages ici, et n’en a plus bougé, sauf à de rares occasions pour visiter d’autres clans amis avec lesquels il aime tailler une bavette de temps à autre.
Manu Cure arbore une trentaine de printemps, et porte avec une certaine fierté un « mülburn », comme il dit. Il s’agit en fait d’une sorte de pagne en peau d’écureuil qu’il se confectionne lui-même. Il capture un écureuil mâle dans la forêt qui jouxte le village, puis le coupe en 2 pour ne garder que la partie arrière, celle qui porte le magnifique panache velu qui orne cet animal. Puis il relâche la partie avant à l’orée de la forêt afin qu’elle puisse poursuivre une vie paisible. Manu Cure est comme ça, il est tendre avec les animaux. Même s’il est vrai que les demi-écureuils qu’il relâche avec amour semblent peu enclins à rejoindre la forêt et tendent à rester en groupe, immobiles, en plein soleil. J’en déduis qu’une fois coupé en 2, l’écureuil, habitué qu’il est à courir à 4 pattes, est totalement incapable d’apprendre seul à se déplacer en utilisant les seules 2 pattes avant qu’il lui reste. C’est d’un couillon, ces bestioles !
Bref, passons… Manu Cure, une fois rentré chez lui, vide avec les dents le semi-écureuil qu’il a conservé, coupe les 2 pattes pour faire des trous dans lesquels il passe ses jambes, et enfile le « mülburn » qu’il s’est confectionné en prenant grand soin de laisser sur l’avant la queue de l’écureuil. Certaines disent que c’est d’ailleurs là son seul attribut viril. L’autre étant considéré comme moins volumineux. Mais bon, je ne fais là que répéter ce qu’on m’a dit, car je crois que seuls cahesse et Mr R ont eu l’occasion de vérifier de près.
Ainsi vêtu, le Chef Manu Cure peut déambuler fièrement dans les 3 campements de la meute, son panache lui permettant d’être reconnu du premier coup d’œil parmi tous les membres des clans. Quand il n’est pas occupé à faire le pédagogue aquaphile avec les jeunes pousses des Quais, dans son bassin privé (certaines mauvaises langues diront que c’est bien là son seul contact avec l’eau, mais à titre personnel, je n’oserai jamais m’abaisser à un tel jugement gratuit), il va à la rencontre des membres des clans avec qui il aime à partager une ou deux (ou 3, ou 4, ou 5…) cervoises fraîchement tirées.
Voilà, nous allons désormais pouvoir quitter cette cour basse, pour prendre le chemin de la demeure d’un autre membre des Quais, surnommé «le Gourou».
C’est juste à côté, suivez-moi !
Il était une fois les Quais
Episode 3: le Gourou de la meute, Mr R
Nous quittons donc le jardinet de la niche du Chef de la Meute par le sentier sud, et nous allons maintenant prendre le chemin qui nous mène chez celui qui est sans aucun doute le personnage le plus mystérieux de nous tous…
Je vous emmène chez Mr R.
Comme vous le voyez, sa niche est immense, et construite sur mesure, parfaitement adaptée à ses besoins. Et en matière de besoins, Mr R est un maître absolu, croyez-moi sur parole…
Comme je le disais plus tôt, Mr R habite une spacieuse niche, spécialement étudiée pour optimiser ses capacités offensives. Là où chaque guerrier étudie théoriquement les différents angles d’attaque des villages ciblés, Mr R fait mieux. Il s’est spécialement fait installer des «War Centers » à chaque point cardinal de sa niche. Il s’y assied avant chaque assaut, afin d’observer TOUS les angles d’attaques possibles. Ces pièces lui offrent ainsi un angle d’observation unique dans le monde de Clash of Clans. Ces « War Centers », plus connus sous le sigle de WC, sont si j’ose dire le siège de toutes les attaques menées par Mr R.
Mais laissez-moi vous parler de l’homme bourru qui se cache derrière une apparence capillaire aussi hasardeuse qu’incertaine. Mr R, avant de devenir notre Gourou, notre MDR, est arrivé dans la Meute des Quais pour organiser les repas et autres services de breuvages aussi insolites que suspects que les canidés que nous sommes avaient pour habitude d’ingurgiter en masse lors des périodes où les combats se faisaient rares. Mr R a rapidement montré l’étendue de son art dans l’organisation et la supervision de ces bacchanales de Meute, tant et si bien que Kundan, notre ancien Roi de Meute, l’adouba rapidement et le désigna comme sa Main du Roi.
Et c’est précisément à partir de ce moment que R devint Mr R. Un maître à penser, un druide, un père, un maître du gel de pelouse, un chamane, un demi-Dieu.
Merde, je divague… Oubliez tous ces titres honorifiques (mis à part peut-être celui du gel de pelouse), et retenez juste son empreinte sur les registres d’état civil chez les Chiens des Quais. Progressivement, insidieusement, vicieusement, dirais-je, il infiltra cette base de données de la Meute (qui reste jusqu’à ce jour le seul écrit visible dans l’ensemble des clans), se confectionna de quoi écrire en arrachant une touffe de poils sur le crâne de Général Lee (qui depuis en est fort dépourvu), s’en confectionna un pinceau, puis rechercha de quoi fabriquer de l’encre. Cette étape fut longue, et le cerveau parfois vif de Mr R finit par élaborer un liquide mêlant de l’eau, des résidus issus du fond des latrines de sa niche, et un peu de terre recueillie dans les marais jouxtant le campement des chiots des Quais. Il avait alors de quoi écrire, et il le fit. Il modifia un à un, méthodiquement, méticuleusement, un immense partie des noms de naissance des membres de la Meute, pour les remplacer par des « Mr xxx »
Ainsi naquirent Mr BM, Mr Zébu, Mr loki…
Baybaymi devint Mr B,
Karbonne devint Mr K4,
Djaffar devint Mr D,
Fabinator devint Mr F,
Et j’en passe…
Il parvint même à renommer son Roi, qui devint alors Mr Kundan.
Mr R avait infiltré tous les esprits du clan. Des esprits faibles, des esprits simples (comme le mien), et même des esprits forts. Sans que personne n’en fut choqué, surpris, révolté ou indigné. Mr R avait réussi à imposer sa griffe sur la Meute. Mais nul ne lui en fit le moindre reproche, car avant toute chose, il avait répandu sa sagesse et son aura sur le clan.
Il était une fois les Quais
Episode 4: Kundan, l'ancien Roi
Il est temps maintenant, après avoir visité la niche de son ancienne Main, d’aller voir où habite l’ancien Roi des Quais, Kundan.
Kundan, il force le respect. C’est le plus grand aventurier de la Meute. Il est toujours parti, jamais chez lui.
Il aime parcourir le monde entier, au point qu’il nous est arrivé de le perdre de vue. On m’a dit qu’il lui arrivait de s’éloigner de près de 350 mètres du camp !!! Vous vous rendez compte ? 350 mètres !
Moi, je ne m’en rends pas compte, parce que :
1) les chiffres, ça ne me parle pas
2) je suis con comme un paillon, ce qui majore le 1)
Mais on m’a dit que c’était beaucoup, un très grand chiffre. Donc ça m’impressionne. Presque autant que la fois où Marine nous a tous battus au jeu de celui qui pisse le plus loin. Elle est fichtrement entraînée, vous verriez !
Bref, revenons à Kundan.
Il voyage, donc. On ne sait pas ce qu’il va faire aussi loin. Y’en a qui disent qu’il se retirent pour méditer, d’autres pensent qu’il va consulter les esprits des anciens Rois de la Meute dans les sous-bois qui bordent le camp des Chiens. D’autres, plus terre-à-terre, se disent que pour s’en aller aussi loin et aussi souvent, c’est tout simplement qu’il va déféquer au pied d’un vieux chêne. Peu importe…
Comme il aime voir le Monde et l’horizon, on lui a construit une maison très haute, avec 2 tours. On la voit, quasiment au centre du village. On a mis 2 tours, non pas parce que c’est plus pratique pour voir loin, mais parce qu’au début, il en voulait 4. Mais nous, on s’est dit que 2 c’était assez pour voir loin. On n’est pas des cloches, hé !
Kundan est un personnage qui a toujours forcé le respect par sa mesure et sa sagesse. Digne héritier des Mistoofly, Ptidoux et autres anciennes gloires des Quais, il parle peu, mais juste. Et si la Meute est ce qu’elle est aujourd’hui, croyez-moi, ce n’est pas uniquement parce qu’il a apporté sa pierre à l’édifice, mais surtout parce que cette pierre, il s’est assuré de la poser sur de solides fondations, qu’il a lui-même conçues…
Et comme tout grand Roi, il a su passer le flambeau avec classe et panache, ou plutôt, comme il aime le dire lui-même, avec « force et honneur »