- 12 Novembre 2014
- 43
- 21
- 23
- 25
- Niveau
- 64
- Clan
- Aucun.
- Rang de Clan
- Aucun clan
- Ligue
- Argent I
Comme promis, voici le premier chapitre de cette fiction. J'en profite pour préciser qu'à partir d'un certain moment dans l'histoire, la suite dépendra de VOS envies. En effet, à la fin d'un chapitre, je mettrai trois propositions, et un site de vote en-dessous, me permettant de voir quelle tournure prendra finalement l'histoire. Mais pour l'instant, pas de tout cela, patience..!
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CHAPITRE 1: THE NIGHTMARE
Nous sommes le 22 mai 1895, à Manchester. Il est 5 heures du matin. Un jeune policier de 25 ans, Anthony Roberts, affecté à la Circulation, se réveille en sursaut, dégoulinant de sueur. Dans un soupir, il se lève, et, s'adressant à lui-même, marmonna:
« - Ça fait trois fois que je fais le même cauchemar... Un licenciement. Et puis quoi encore ! Si je me fais licencier, je n'ai plus rien. Et puis, ils ne peuvent pas me licencier. Je n'ai fais aucune faute professionnelle, et mes supérieurs ont de bons retours de moi. Enfin, je pense... Oh, et puis, ce n'est qu'un cauchemar... »
Anthony prit son uniforme, bût une tasse de café et partit au comissariat. Lorsqu'il arriva, il était aux alentours de 5h30. À peine rentré, son supérieur, George Brensley, l'appela. Il avait un air solonnel. Anthony le suivit, déposant au passage ses affaires dans le petit vestiaire, à l'entrée du comissariat.
George Brensley travaille pour le Service de Police de Manchester depuis de nombreuses années. D'une nature extrêmement autoritaire, il a su se faire remarquer de ses supérieurs très rapidement, et il s'est très vite retrouvé aux commandes du Service. Anthony, lui, était un homme sérieux. George était son modèle; Anthony l'admirait. Mais il savait que ce dernier n'en avait rien à faire, et que quoi qu'il fasse, modèle ou non, s'il le faisait mal, ça allait lui retomber dessus. De nombreuses fois, Anthony Roberts et George Brensley se sont retrouvé en face à face pour discuter de l'avenir du jeune agent de la circulation. Tantôt reproches, tantôt promesses. C'est pourquoi, quand ce matin-là, George Brensley appelait notre cher Anthony, le visage de ce dernier brillait d'espoir. Agent de la circulation ? Mieux vaut être Inspecteur !
Anthony pénétra dans le bureau de son chef. Une atmosphère lourde et électrique s'installa alors. George Brensley était assis sur son fauteuil de bureau, tourné vers les grandes baies vitrées. Il était dos à la porte d'entrée, et donc dos à Anthony. Il fumait son cigare avec insistance, en faisant tapoter les doigts de sa main gauche sur les rebords de son fauteuil. Anthony savait que c'était un très mauvais signe pour lui...
En effet, même si Anthony Roberts était un bon agent, il avait commis plusieurs fautes autrefois. Par exemple, il lui est arrivé de provoquer un gigantesque accident, dans un carrefour. Ce jour-là, il y a eu une dixaine de blessés, et cinq morts. Il lui est aussi arrivé d'abattre un délinquant avec son arme de service. Enfin, il a également manqué le travail plus d'une fois, prétextant une maladie ou alors une affaire familiale.
C'est pourquoi, lorsque George Brensley se tourna vers lui, avec un regard de braise, Anthony se pétrifia. C'est alors qu'il repensa à son cauchemar qui lui était si familier. Il devinait dans le regard de son supérieur les paroles qui seraient prononcées lors de cet entretien: « Tu es viré ! », « Nous pensons à te remercier, Roberts ! » ou encore un simple « Désolé. J'aurais aimé te voir parmi nous encore longtemps ». D'un claquement de doigts et d'un signe de la main, Anthony s'approcha et prit place en face de son chef.
Une bonne demi-heure plus tard, Anthony Roberts sortit du bureau de George Brensley, blanc comme un linge. Il n'y a pas à dire: George l'a liquidé. Anthony rentra chez lui, en prenant ses affaires. Passant devant la benne à ordures du comissariat, il jeta son uniforme. George venait de le licencier pour fautes professionnelles graves et plusieurs homicides, autant volontaires qu'involontaires.
En rentrant chez lui, Anthony Roberts prit le journal quotidien et se mit à feuilleter les pages, le vide complet dans son regard. Son âme venait d'être aspirée. Ne trouvant rien d'intéressant dans le journal, il le froissa et le jeta dans la cheminée de son salon. Puis il s'asseya dans le fauteuil en face, et, à la manière d'un pantin, ne bougea plus, fixant du regard le papier se consummer lentement. Il finit par s'endormir, le feu par s'éteindre. Ce qu'il appelait le « Nightmare » était devenu réalité.
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CHAPITRE 1: THE NIGHTMARE
« - Ça fait trois fois que je fais le même cauchemar... Un licenciement. Et puis quoi encore ! Si je me fais licencier, je n'ai plus rien. Et puis, ils ne peuvent pas me licencier. Je n'ai fais aucune faute professionnelle, et mes supérieurs ont de bons retours de moi. Enfin, je pense... Oh, et puis, ce n'est qu'un cauchemar... »
Anthony prit son uniforme, bût une tasse de café et partit au comissariat. Lorsqu'il arriva, il était aux alentours de 5h30. À peine rentré, son supérieur, George Brensley, l'appela. Il avait un air solonnel. Anthony le suivit, déposant au passage ses affaires dans le petit vestiaire, à l'entrée du comissariat.
George Brensley travaille pour le Service de Police de Manchester depuis de nombreuses années. D'une nature extrêmement autoritaire, il a su se faire remarquer de ses supérieurs très rapidement, et il s'est très vite retrouvé aux commandes du Service. Anthony, lui, était un homme sérieux. George était son modèle; Anthony l'admirait. Mais il savait que ce dernier n'en avait rien à faire, et que quoi qu'il fasse, modèle ou non, s'il le faisait mal, ça allait lui retomber dessus. De nombreuses fois, Anthony Roberts et George Brensley se sont retrouvé en face à face pour discuter de l'avenir du jeune agent de la circulation. Tantôt reproches, tantôt promesses. C'est pourquoi, quand ce matin-là, George Brensley appelait notre cher Anthony, le visage de ce dernier brillait d'espoir. Agent de la circulation ? Mieux vaut être Inspecteur !
Anthony pénétra dans le bureau de son chef. Une atmosphère lourde et électrique s'installa alors. George Brensley était assis sur son fauteuil de bureau, tourné vers les grandes baies vitrées. Il était dos à la porte d'entrée, et donc dos à Anthony. Il fumait son cigare avec insistance, en faisant tapoter les doigts de sa main gauche sur les rebords de son fauteuil. Anthony savait que c'était un très mauvais signe pour lui...
En effet, même si Anthony Roberts était un bon agent, il avait commis plusieurs fautes autrefois. Par exemple, il lui est arrivé de provoquer un gigantesque accident, dans un carrefour. Ce jour-là, il y a eu une dixaine de blessés, et cinq morts. Il lui est aussi arrivé d'abattre un délinquant avec son arme de service. Enfin, il a également manqué le travail plus d'une fois, prétextant une maladie ou alors une affaire familiale.
C'est pourquoi, lorsque George Brensley se tourna vers lui, avec un regard de braise, Anthony se pétrifia. C'est alors qu'il repensa à son cauchemar qui lui était si familier. Il devinait dans le regard de son supérieur les paroles qui seraient prononcées lors de cet entretien: « Tu es viré ! », « Nous pensons à te remercier, Roberts ! » ou encore un simple « Désolé. J'aurais aimé te voir parmi nous encore longtemps ». D'un claquement de doigts et d'un signe de la main, Anthony s'approcha et prit place en face de son chef.
Une bonne demi-heure plus tard, Anthony Roberts sortit du bureau de George Brensley, blanc comme un linge. Il n'y a pas à dire: George l'a liquidé. Anthony rentra chez lui, en prenant ses affaires. Passant devant la benne à ordures du comissariat, il jeta son uniforme. George venait de le licencier pour fautes professionnelles graves et plusieurs homicides, autant volontaires qu'involontaires.
En rentrant chez lui, Anthony Roberts prit le journal quotidien et se mit à feuilleter les pages, le vide complet dans son regard. Son âme venait d'être aspirée. Ne trouvant rien d'intéressant dans le journal, il le froissa et le jeta dans la cheminée de son salon. Puis il s'asseya dans le fauteuil en face, et, à la manière d'un pantin, ne bougea plus, fixant du regard le papier se consummer lentement. Il finit par s'endormir, le feu par s'éteindre. Ce qu'il appelait le « Nightmare » était devenu réalité.
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