[FICTION] Le grand voyage

Scheletro

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Comme promis, voici le premier chapitre de cette fiction. J'en profite pour préciser qu'à partir d'un certain moment dans l'histoire, la suite dépendra de VOS envies. En effet, à la fin d'un chapitre, je mettrai trois propositions, et un site de vote en-dessous, me permettant de voir quelle tournure prendra finalement l'histoire. Mais pour l'instant, pas de tout cela, patience..!

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CHAPITRE 1: THE NIGHTMARE
Nous sommes le 22 mai 1895, à Manchester. Il est 5 heures du matin. Un jeune policier de 25 ans, Anthony Roberts, affecté à la Circulation, se réveille en sursaut, dégoulinant de sueur. Dans un soupir, il se lève, et, s'adressant à lui-même, marmonna:

« - Ça fait trois fois que je fais le même cauchemar... Un licenciement. Et puis quoi encore ! Si je me fais licencier, je n'ai plus rien. Et puis, ils ne peuvent pas me licencier. Je n'ai fais aucune faute professionnelle, et mes supérieurs ont de bons retours de moi. Enfin, je pense... Oh, et puis, ce n'est qu'un cauchemar... »

Anthony prit son uniforme, bût une tasse de café et partit au comissariat. Lorsqu'il arriva, il était aux alentours de 5h30. À peine rentré, son supérieur, George Brensley, l'appela. Il avait un air solonnel. Anthony le suivit, déposant au passage ses affaires dans le petit vestiaire, à l'entrée du comissariat.


George Brensley travaille pour le Service de Police de Manchester depuis de nombreuses années. D'une nature extrêmement autoritaire, il a su se faire remarquer de ses supérieurs très rapidement, et il s'est très vite retrouvé aux commandes du Service. Anthony, lui, était un homme sérieux. George était son modèle; Anthony l'admirait. Mais il savait que ce dernier n'en avait rien à faire, et que quoi qu'il fasse, modèle ou non, s'il le faisait mal, ça allait lui retomber dessus. De nombreuses fois, Anthony Roberts et George Brensley se sont retrouvé en face à face pour discuter de l'avenir du jeune agent de la circulation. Tantôt reproches, tantôt promesses. C'est pourquoi, quand ce matin-là, George Brensley appelait notre cher Anthony, le visage de ce dernier brillait d'espoir. Agent de la circulation ? Mieux vaut être Inspecteur !


Anthony pénétra dans le bureau de son chef. Une atmosphère lourde et électrique s'installa alors. George Brensley était assis sur son fauteuil de bureau, tourné vers les grandes baies vitrées. Il était dos à la porte d'entrée, et donc dos à Anthony. Il fumait son cigare avec insistance, en faisant tapoter les doigts de sa main gauche sur les rebords de son fauteuil. Anthony savait que c'était un très mauvais signe pour lui...

En effet, même si Anthony Roberts était un bon agent, il avait commis plusieurs fautes autrefois. Par exemple, il lui est arrivé de provoquer un gigantesque accident, dans un carrefour. Ce jour-là, il y a eu une dixaine de blessés, et cinq morts. Il lui est aussi arrivé d'abattre un délinquant avec son arme de service. Enfin, il a également manqué le travail plus d'une fois, prétextant une maladie ou alors une affaire familiale.

C'est pourquoi, lorsque George Brensley se tourna vers lui, avec un regard de braise, Anthony se pétrifia. C'est alors qu'il repensa à son cauchemar qui lui était si familier. Il devinait dans le regard de son supérieur les paroles qui seraient prononcées lors de cet entretien: « Tu es viré ! », « Nous pensons à te remercier, Roberts ! » ou encore un simple « Désolé. J'aurais aimé te voir parmi nous encore longtemps ». D'un claquement de doigts et d'un signe de la main, Anthony s'approcha et prit place en face de son chef.


Une bonne demi-heure plus tard, Anthony Roberts sortit du bureau de George Brensley, blanc comme un linge. Il n'y a pas à dire: George l'a liquidé. Anthony rentra chez lui, en prenant ses affaires. Passant devant la benne à ordures du comissariat, il jeta son uniforme. George venait de le licencier pour fautes professionnelles graves et plusieurs homicides, autant volontaires qu'involontaires.

En rentrant chez lui, Anthony Roberts prit le journal quotidien et se mit à feuilleter les pages, le vide complet dans son regard. Son âme venait d'être aspirée. Ne trouvant rien d'intéressant dans le journal, il le froissa et le jeta dans la cheminée de son salon. Puis il s'asseya dans le fauteuil en face, et, à la manière d'un pantin, ne bougea plus, fixant du regard le papier se consummer lentement. Il finit par s'endormir, le feu par s'éteindre. Ce qu'il appelait le « Nightmare » était devenu réalité.
 
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Artor

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Un liscenciement.
On écrit licenciement.

Et pour les "bavures" d'Anthony, notamment l'accident de la circulation, 5 morts impliquent normalement (du moins à notre époque) une suspension, une enquête interne et une conclusion à cette dernière. Donc je pense qu'il serait préférable de le modifier (tu gardes les blessés mais tu supprimes les décès) ou de supprimer cet événement que tu qualifies juste de "faute".
 
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cilia06

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le pauvre lol j'aime bien! j'attend la suite ;)
 

DarkrymoZe

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RÉPÉTITIONS !!
Grrrrr ! Va falloir faire attention sur ce point !

Incohérences
On est pas un bon agent si notre passé est entaché de toutes ces fautes !
George change de face en deux minutes passant du mec le plus heureux du monde au grand méchant loup ? Ou bien son premier visage était un masque ?



Le nightmare, ouais bon :D

C'est pas mal comme chapitre, même si les erreurs reviennent encore :), encore plus d'efforts et ça deviendra super :D
 
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Duanrage

Seigneur poney
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J'en ai plusieurs ;)
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Je vais pas répéter ce qui a déjà été dis, ce qui m'a le plus déçu à la lecture c'est le fait que dès la cinquième ligne on savais qu'il allais ce faire virer, il n'y avais aucune intrigue dans ce chapitre
 
V

visiteur

Visiteur
Salut c'est vrai comme le dis Duanrage il n'y a pas vraiment de suspens autant dans le nightmare que dans l'énumération des toutes ces fautes, on était sur qu'il a allait se faire licencier; c'est dommage ... Mais sinon c'est un bon début ! Je pense un peu deviner la suite :p . J'ai hâte !
 

Scheletro

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Je vais sûrement poster le deuxième chapitre dans le courant de la soirée, en essayant de tenir compte de tous vos conseils. ;)
 
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Scheletro

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Avant de commencer, je tiens à apporter quelques précisions.
Sûrement, dans le chapitre qui va suivre, vous trouverez quelques incohérances avec le dernier. Sachez que ce chapitre a été beaucoup plus pensé et réfléchi que le premier, et que rien n'est laissé au hasard dans ce chapitre-là. Si malgré tout vous voyez des incohérances, n'hésitez pas à m'envoyer un MP, je vous expliquerais.


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CHAPITRE 2

Anthony Roberts se réveilla le lendemain, à une heure tardive, affalé sur son fauteuil. Il réfléchissait à ce qu'il allait pouvoir faire pour survivre, maintenant qu'il n'avait plus aucun revenu. Il savait que, de ce fait, les factures ne pourraient être payé et qu'il se retrouverait dehors. Il savait aussi que ce chômage entraînerai de grandes difficultés pour se nourrir.

Il pensa alors à passer de l'autre côté de la barrière. Devenir un criminel. Gagner sa vie en braquant et en volant. Après tout, il n'avait pas vraiment d'autres possibilités. Il était jeune, mais n'avait été formé qu'à l'école de police de Manchester, il n'avait aucune autre formation. Perdu dans ses pensées, il jeta une alumette dans la cheminée pour enflammer le bois qui y était présent. Plus les flammes dévoraient les bûches, plus Anthony réfléchissait intensément. Son regard était plein de haine. En y réfléchissant bien... Il avait été trompé par son propre supérieur.


En effet, même si les erreurs retenues contre Anthony Roberts étaient graves, elles étaient toutes fausses. L'accident a été provoqué à cause d'un automobiliste qui a mal interprété le geste de l'ancien agent de la circulation. Le délinquant n'est pas mort à cause de la balle du revolver que tenait Anthony, car cette dernière s'est logée dans un mur prêt dudit délinquant; ce dernier s'est suicidé, et l'arme bien cachée n'a jamais été retrouvé, car l'affaire ouverte a été bâclée. Mais ça, ses supérieurs n'en avaient rien à faire, malgré les protestations de Roberts. Pour eux, si l'agent était présent au moment et sur les lieux des faits, il était forcément coupable. Mais George avait réagi différemment. Il avait toujours dit à Anthony qu'il le comprenait, et que rien ne serait retenu contre lui. Il lui avait même promis d'effacer toute trace des évènements pour permettre à l'agent de la circulation d'être promu. Mais le chef n'a pas tenu promesse. L'ancien policier découvrit alors la véritable identité de l'homme qu'il considérait comme son modèle. Un vieil homme autoritaire, qui n'agit que pour le prestige et l'argent.


Anthony se leva, et d'un air absent se dirigea vers la fenêtre, située à l'autre bout de la pièce. Il observa les rues de Manchester, le vide dans son regard et dans son esprit. Soudain, il entendit des coups de feu. Il tourna la tête vers la provenance des détonations, et vit un homme allongé dans une flaque de sang, au milieu de la route. Les gens accouraient, les rues étaient noires de monde. Tous voulaient savoir qui avait été abattu, et surtout par qui. On cria alors: « À mort l'assassin ! », ou encore: « Que fait la police ? ». Il aperçu au loin des voitures de la police justement, sirènes hurlantes, se diriger vers les lieux du crime. Parmi les gardiens de la paix présents, Anthony put reconnaître son ancien chef, George Brensley. Il fut littéralement foudroyé, comme paralysé. Lui, ici ? À deux pas de chez lui ? Roberts avaient des étoiles dans les yeux. Quelle sera sa vengeance...?
 
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